What I've Been Reading Lately
On embracing strangeness, featuring works by Melissa Broder and Mariana Enriquez
I’ve been focusing on life offline lately, working on some poems about crows and ovarian cysts. An essay by David Sedaris comes to mind, the one where he feeds his surgically-removed lipoma to a snapping turtle. Have you ever read it? The story actually unfolds over two essays. The first one, “Calypso,” is about Sedaris getting a fatty tumor removed by a fan (who is also a doctor) after one of his readings, and the second,“Sorry,” is where he makes his turtle-feeding dreams come true. Both pieces can be found in the essay collection Calypso (2018).
I’ve been to a David Sedaris reading before. It was for his Happy-Go-Lucky book tour stop in Montreal. I stood in a very long line hoping to get my book signed before the reading, but it wasn’t meant to be. Sedaris ran out of time. Just as well. I was a mess. My palms were drenched. My heart was about to leap out of my chest because I was worried about saying something unremarkable or stupid or worse, desperate. I didn’t have special skills to offer either.
I used to be good at drawing blood from my diabetic cat. But that’s irrelevant.
Speaking of reading, I’ve recently finished Death Valley by Melissa Broder. It’s about a middle-aged woman who gets lost in the desert and finds herself exploring the inside of a cactus with the child version of her father. It took me several months to finish it (I’d started it in London last Spring), because that’s just how I roll when it comes to fiction. I’m a very slow reader. Death Valley is a strange, introspective read. I liked it.
I’ve been embracing an interest in the weird over the past year, and I’m using the term “weird” because I’ve never studied English Literature and don’t know the difference between magical realism, fantasy, fairy tales and horror. I just know that stories about stay-at-home artist moms who turn into dogs (Nightbitch by Rachel Yoder), MFA girlies who make bunnies’ heads explode (Bunny by Mona Awad) and depressed women who find refuge inside giant cacti appeal to me.
I started the horror short story collection A Sunny Place for Shady People by Mariana Enriquez (translated by Megan McDowell) two weeks ago, and I’m loving it. This is my first time reading Mariana Enriquez, and I really like her voice. It’s captivating. So far, of all her stories’ first sentences have pulled me right in. For example:
On the shores of this river, all the birds that fly, drink, perch on branches, and disturb siestas with the demonic squawking of the possessed—all those birds were once women. “Night Birds” by Mariana Enriquez
Wow.
I haven’t read many short story collections before (as in probably never), and I’m enjoying the format. Especially for a slow reader like me. I can finish a short story in one sitting, which gives me a feeling of satisfaction and accomplishment, instead of feeling bad about not being a disciplined fiction reader. You know how the saying goes… Good writers are good readers. How can I be a good writer if it takes me five months to finish a novel?
Exactly.
I’ve been job hunting and have switched my newsletter to “private mode,” which means it isn’t visible online unless you’re subscribed. As a stay-at-home mother and artist with a five-year gap in her resume, I wondered if making all my secrets available online would deter potential employers. Especially since I’m not looking for a job in a creative field. Would they understand? Be able to tell the difference between the artist and future employee? Am I overthinking???? I have no idea. I know a lot of artists have full time jobs, it’s just that I’ve never committed to both at the same time and I’m not sure how that works or how to navigate those two identities yet.
To be continued, I guess! What are you reading right now? Let me know in the comments :)
Chère Michelle, il me semble que j'aurais beaucoup de choses à dire en lisant "What I've Been Reading Lately"...J'y vais un peu en "désordre" d'accord ?!
Je pense que tu fais bien de séparer tes écrits et ta production artistique qui sont souvent inspirés de ta vie privée de tes demandes d'emploi. Comme tu disais, il ne s'agit pas d'un domaine artistique. Je me souviens d'une entrevue dans le domaine de l'éducation où je devais essayer de me défendre et de prouver que je pouvais être fiable, bien organisée et m'entendre avec les gens (oui !!!) parce que je détenais un BAV (Bacc en arts visuels) ! Imagine ! C'est comme si mes études dans les Arts et les Beaux-Arts qui faisaient partie de mon curriculum vitae étaient à mon détriment ! Cette "attitude" ou plutôt ces préjugés se sont passés dans les années '80, avant l'avènement des réseaux sociaux évidemment, et ils ont perduré pendant des décennies ! So, beware?!
J'aime les nouvelles (parfois on ajoute "littéraires"), les "novellas" et les "short stories" pour deux bonnes raisons, entre autres :
(1)--Premièrement, je trouve qu'il y a beaucoup de mystère, parfois même d'étrangeté dans ce genre littéraire, sans que ça ne devienne une vraie histoire d'horreur comme telle. Quand j'étais adolescente, j'avais lu un recueil de nouvelles intitulé "Contes pour hydrocéphales adultes". Ce livre m'avait transportée ailleurs, c'est-à-dire dans des nouvelles sphères de mon imaginaire, au-delà de ce que la lecture de romans et de poésie contemporaine avait provoqué comme sensations et comme émotions jusque-là. C'est comme si je me trouvais dans des lieux flous et indéfinissables.
(2)--J'aime donc l'effet que la nouvelle peut produire, sans doute parce que le texte est concis et que la fin puisse être complètement inattendue ou qu'elle puisse rester en suspens. Cette fin peut me donner des frissons ou créer un "pouf" dans ma tête, un peu comme lorsque j'arrive à la fin d'un poème qui est bien réussi. (Les haïkus font ça !)
Enfin, je préfère les nouvelles purement fictives, c'est-à-dire celles qui ne tentent pas de faire passer un message comme fin en soi, soit-il moralisateur ou politique. Je pense aux short stories de Stephen Leacock par exemple. Je m'explique...
Les "short stories" étaient au programme dans notre cours d'anglais au secondaire. (High School en Ontario en 12e année à la fin des années 70). Nous devions décortiquer les formes d'humour dans les textes de Leacock. Quelle déception ! Je n'ai vraiment pas trouvé ça drôle, peut-être parce que je ne comprenais pas ce genre d'humour ou parce que je n'avais pas assez vécu ? En tous les cas, que ce soit un phénomène culturel et/ou d'expérience de la vie, je trouve que Stephen Leacock aurait mieux fait de publier des textes à caractère politique avec des touches d'humour, plutôt que des "short stories" satiriques et ironiques.
OK, je suis en train d'écrire un essai encore une fois ! Pardonne-moi Michelle !
J'ai entamé la lecture du 2e tome de "La traversée des temps" d'Éric-Emmanuel Schmitt l'an passé ! Il est intitulé : "La porte du ciel". (Je ne peux pas souligner les titres de livres ! Pardonne les guillemets, et anglais en plus !) É.-E. Schmitt en a publié quatre jusqu'ici. Je dois me grouiller parce qu'il compte en écrire huit je pense ! À part ça, je feuillette et je lis les recueils d'haïkus et de poèmes québécois que j'aime bien.
Ah oui, j'ai déjà entendu des auteurs dire qu'ils ne lisent pas les oeuvres des autres parce qu'ils ne veulent pas que leurs lectures influencent leur écriture.
The Nightingale de Kristin Hannah, l'as-tu lu?