I’m one of those women who walks around with a bra that doesn’t fit.
After pilates class the other day I noticed a pair of silk pyjamas in a store window. It was orange and magenta with pink feathers around the ankles. I like the idea of feathers around the ankles. Gives me the impression I can float like a cloud. Or soar like a bird. Speaking of floating away, when my time comes I would like to be buried in such an outfit. Please ensure it is properly tailored and my initials are embroidered on the left breast pocket. That’s MB.
I’m over winter. I don’t feel the same without my platform sneakers.
It’s interesting how I want a pair of perfectly tailored pyjamas for my wake but can’t purchase a bra that fits when I’m alive.
I can’t afford the clothes I want, which is why I don’t bother shopping anymore. If I can’t treat myself to a fabulous made-to-measure pantsuit in the finest Italian fabric, I’d rather go without everything. Hence my jogging pants and sweater situation.
Fine. That last bit was a lie. I do shop sometimes. When I can’t write and need to reconnect to the outside world, I visit my neighbourhood thrift shops. I like touching fabrics and exposing my eyes to colours other than the blue light of my computer screen. I often come out empty handed, but occasionally I’m lucky and come across a treasure. Like that vintage navy wool coat that makes me feel proper and poised. If only it wasn’t such a fashion trainwreck underneath.
I should get my bust measured once and for all.
On February 14 2005, I wore a white bolero cardigan over a pink cami to school. When my boyfriend saw me he asked if I’d dressed that way because it was Valentine’s Day. I said no, that it hadn’t been intentional.
It was one hundred percent intentional.
It’s interesting how excited I am by fashion but dress exclusively in loungewear.
I hold onto classic pieces in case they fit again. I’ve never heard of postpartum hips returning to their initial size eight years after being expanded in unimaginable ways. However, in case my bones do magically shrink (osteoporosis?), there’s a pair of ankle-length chinos waiting in my closet.
I don’t like bucket hats.
In an effort to wear something other than joggers or leggings, I bought a pair of mid-rise boot cut jeans a couple of months ago. They’re from a petite store because I have very short legs, and special sizes are hard to find in thrift shops. Guess what? They smell awful. Like a high school geography teacher’s breath. I can’t get the stench out. I’ve tried everything.
True luxury means well made clothes that fit your body. It has nothing to do with brands.
I love berets.
It’s okay to hold onto clothes that don’t fit anymore. It doesn’t mean I don’t accept my present size. It doesn’t mean I have a hard time “letting go.” Clothes are memories. Like photographs you want to keep forever. The black and white polka dot cocktail dress represents the night I got engaged. The wrap-around tulip dress represents a job I desperately wanted but didn’t get. The baby blue faux fur boa represents all the times I felt glamourous. The greige cape reminds me of a time when loungewear wasn’t in my vocabulary.
I think I’m hiding underneath a jersey cotton shell.
Hmm. Will have to revisit that.
Merci Michelle. Ton article me fait réfléchir...et sourire, encore une fois, comme tu sais si bien le faire.
Moi aussi j'ai gardé des vêtements "de ma jeunesse", entre autres, une robe imprimée à partir de feuilles de bananier à la teinture indigo. L'imprimé ressemble à des mosaïques carrées en forme d'abacules. Cette robe est d'autant plus spéciale parce que je l'ai achetée en Nouvelle-Écosse et elle me rappelle une belle sortie avec un ami à Montréal.
Il y a d'autres vêtements de ma jeunesse que je suis incapable de donner. C'est sûr que c'est quelque chose d'émotif. J'aime le sous-titre de ton article : A material world is also an interior world. So true!!
Ton article coïncide avec mes intentions de "purger" (dans le sens de " to purge" en anglais, et non de purger une peine de prison !) ma garde-robes d'automne et d'hiver dernièrement. J'ai décidé de me donner une autre année afin de perdre du poids (yikes!!!) et de pouvoir porter des robes et des tuniques qui me faisaient avant la pandémie.
Quant aux classiques du passé plus lointain, je pense que ceux-ci vont rester en ma compagnie. C'est tellement vrai que ceux-ci sont des témoins de moments importants et d'époques de nos vies. Idem les chaussures et les bottes, sans oublier les chapeaux et tous les autres accessoires ! J'ai mis une belle paire de bottes d'automne "LLBean" (name dropping here!) de côté. Celles-ci me font toujours mais elles me font mal aux pieds. (J'insère un émoji au visage triste.) Je les offrirai à une amie quand on se reverra un jour ! D'ici ce temps-là, les bottes ont entrepris la première étape d'un long voyage à partir de la garde-robes d'entrée du RDC jusqu'au sous-sol ! Elles sont encore en ma possession. (Émoji content.) Ces belles bottes ne partiront pas d'ici de sitôt !
Ah oui, en ce qui a trait au domaine des soutiens-gorge, eh bien je me "damne" à remonter les bretelles des soutiens-gorge tout au long de la journée ! Comme j'ai les épaules tombantes, celles-ci ne peuvent pas soutenir les bretelles bien longtemps. J'ai même essayé de coudre les extensions des bretelles à un moment donné. Je ne pense pas que ça ait aidé ma cause ! Sans doute que la "sports bra" dont les bretelles se croisent en X dans le dos aurait été la solution à mon problème; toutefois, j'en n'ai jamais fait l'acquisition puisque je trouve que celle-ci n'est pas esthétique ! Plutôt des heures à remonter les bretelles que de porter un soutien-gorge affreux qui resterait en place ! Comme j'ai souvent porté des blouses (ou des "chemisiers") blanches en coton, je n'aurais pas aimé qu'on puisse voir le X sous le tissu.
Je n'ai jamais aimé la "mode" des chemisiers transparents, ni des bretelles de soutiens-gorge qui sont découvertes sous une robe qui se noue à la nuque ou sous un "halter top". J'ai même vu des bretelles en plastique transparent (comme si on ne pouvait pas les remarquer !!!) pour la première fois lors d'un voyage en Italie en 2001 ou en 2002.
Je dois avouer que ça me dépasse comme phénomène ! Je suis de la génération qui cachait ses sous-vêtements, ses jupons et ses slips. Je ne parle pas de petites culottes en parlant de slips, mais bel et bien de "slip", à l'époque où nos vêtements devaient être opaques et où par enchantement, les sous-vêtements ne paraissaient pas. Si, par malheur, quelque chose paraissait ou dépassait dans ce département-là, nos mères, ou à tout le moins ma mère, me l'aurait dit. (One more for the mother-daughter's guilt trip list!)
Michelle, te souviens-tu de Juliette Binoche aux Oscars de 2000 ? D'après les photos que j'ai vues d'elle ou plutôt de sa robe rouge à l'encolure "vampire", il s'agirait des Oscars de 2000. En tous les cas, Juliette Binoche avait remporté un Oscar. Je ne me souviens même plus pourquoi ! Ce qui est resté collé à ma mémoire est ce qui suit...Le lendemain, lors d'une entrevue qui a parue à la télévision, J.B. était vêtue d'un chemiser en soie noire transparente et on voyait son soutien-gorge au complet !!! En plus d'être de très mauvais goût, ce chemisier "anti-pudique" va complètement à l'encontre de ce que j'aime chez cette comédienne : une certaine pudeur et une retenue. Je pense par exemple à son interprétation du personnage de Julie dans le film 'Bleu' de la trilogie de Kieslowski. Pourquoi a-t-elle fait ça ?! Je n'arriverai jamais à effacer cette image de ma mémoire !
Je reviens à mes petits problèmes de soutiens-gorge. Une corsetière m'a déjà mesurée la poitrine. Le problème des bretelles tombantes quant à lui est resté !
En passant, il me semble qu'il devrait y avoir un mot dans la langue française pour définir le métier de professionnelle ou de vendeuse de soutiens-gorge, spécifiquement ! C'est drôle parce qu'en faisait une petite recherche sur Internet, j'ai découvert un article dans la Presse de Montréal qui mentionne une Mme Bouré (vraiment !) qui avait sa boutique de corsetière ! Mme Bouré, soutien-gorge rembourré ou comme on aurait dit dans le nord de l'Ontario, une brassière bourrée !!! (Les métiers et les noms de famille qui vont de pair me font sourire !)
OK, mon commentaire ressemble de plus en plus à un monologue d'André Sauvé. D'ailleurs, je suis sûre que celui-ci aurait des choses à dire sur les anciens vêtements, le port des vêtements, des accessoires et autres, si ce sujet n'a pas déjà été abordé. Ça peut devenir très philosophique comme propos !
De la feuille de bananier aux bretelles de mes soutiens-gorge en passant par Juliette Binoche en chemisier transparent, je termine en te proposant la compilation d'un recueil de vêtements importants et de leurs propriétaires au féminin, genre photo et texte biographique (du vêtement) par page. Je pense que ces vêtements en auraient long à raconter !